Penser à laisser les jolies chaises des poubelles citadines à ceux qui peuvent ausssi leur redonner vie.
(ou simplement leur donner une vie) - pour M-A.

Garder les moutons, c’est le métier du berger.

Les interrogations du mental ne servent à rien,
qu'à remuer nos anciennes peurs et à nourrir notre besoin de douleur.

Affirmer pour dépasser ses propres doutes.

Une retraite pour se retrouver seul avec soi-même.
Sans mots, juste le silence du monde et les battements de son corps.

Il y a les choses que l’on dit.
Celles que l’on fait.
Celles que l’on dit que l’on va faire,
et celles que l’on dit avoir faites.
Je n’aurais peut-être jamais les couilles de te baiser
ou le courage de te faire l’amour.
Mais que chaque fois que je croiserais mon propre regard
je n’ai pas à baisser les yeux, mêmes humides.

Douce vapeur d'un thé qui pénètre le visage, caresse la peau et appaise bien des maux.

Il ne faut jamais tomber amoureux d’une inconnue, comme ça, dans un train.
On ne sait pas ce qu’elle cache au fond de son cœur, ou notre corps ne le sait que trop bien.
La lumière apparente dissimule parfois une noirceur inaltérable et impénétrable.
L’inverse est vrai aussi, il n’y a pas plus beau qu’une inconnue et ses mystères.


Comme un souffle d'air dans la chair. Un souffle tiède, chaud et froid.

Sourire pour oublier le tourment qui envahit le cœur et l'esprit.
Pleurer pour se pardonner ses tourments, ne pas les laisser nécroser la chair.

L’amour pousse comme de la mauvaise graine,
un peu partout et jamais au moment où on l’attend.
Comme le coquelicot qui illuminait les champs de mon enfance.
Des champs aujourd’hui monotones de terre
et de semences stériles sous trop d’engrais chimiques.
Tandis que l’amour continue de faire enrager
ceux qui veulent le contrôler, le contenir.
Cet amour qui ne s’attend pas, auquel on ne s’attend pas.

Ce n’est pas la vie qui est trop courte,
c’est nous qui sommes trops cons,
trop lents à comprendre,
à retrouver l’intensité d’une seule seconde.

Vivre, c'est la vie qui se suffit à elle même,
en deçà c’est déjà mourir.